La production de notre alimentation est à l’origine de nombreux impacts sur l’environnement et contribue fortement à la crise climatique. En parallèle, la précarité alimentaire a été aggravée par deux ans d’inflation, et les maladies chroniques comme le diabète et l’obésité continuent à progresser.
En France, les grandes surfaces comptent pour 78 % des ventes de produits alimentaires consommés à domicile. La qualité de notre alimentation dépend fortement des pratiques des supermarchés, qui ont un rôle clé à jouer dans la transition vers une alimentation plus saine, durable et accessible.
Deux ans après sa première évaluation des enseignes de supermarchés, le Réseau Action Climat revient avec une nouvelle édition actualisée. Celle-ci présente deux études inédites sur les bonnes pratiques des distributeurs en Europe et sur les obstacles et les solutions pour la transition écologique de la grande distribution alimentaire.
Les enseignes ont réalisé des progrès en matière de transparence, d’engagements et de plans d’action. Toutefois, on observe encore un décalage important avec leurs pratiques réelles qui ne prennent pas encore ou très peu en considération les enjeux écologiques et de santé publique. La comparaison avec les distributeurs ailleurs en Europe montre que les enseignes françaises sont en retard.
En France, les grandes surfaces comptent pour 78 % des ventes de produits alimentaires consommés à domicile. La qualité de notre alimentation dépend fortement des pratiques des supermarchés, qui ont un rôle clé à jouer dans la transition vers une alimentation plus saine, durable et accessible.
Deux ans après sa première évaluation des enseignes de supermarchés, le Réseau Action Climat revient avec une nouvelle édition actualisée. Celle-ci présente deux études inédites sur les bonnes pratiques des distributeurs en Europe et sur les obstacles et les solutions pour la transition écologique de la grande distribution alimentaire.
RÉSULTAT : Les enseignes ont réalisé des progrès en matière de transparence, d’engagements et de plans d’action. Toutefois, on observe encore un décalage important avec leurs pratiques réelles qui ne prennent pas encore ou très peu en considération les enjeux écologiques et de santé publique. La comparaison avec les distributeurs ailleurs en Europe montre que les enseignes françaises sont en retard.
Pendant deux mois, un collectif de sept associations de consommateurs et consommatrices, de familles, de santé et de préservation de l’environnement a mené l’enquête dans les supermarchés et fait un état des lieux des promotions alimentaires. 40 catalogues promotionnels ont été passés au crible, et le résultat est sans appel : seulement 1 promotion sur 10 porte sur des produits bons pour la santé et l’environnement, comme les fruits, légumes ou légumineuses.
Le secteur de la grande distribution a pourtant une responsabilité immense : il décide ce qu’il met en rayon et à quel prix, et cela vaut aussi pour les promotions. Les grandes enseignes ne peuvent plus se contenter de beaux discours sur le “bien manger” tout en promouvant massivement des produits à l’opposé de ces engagements. Avoir accès à une bonne alimentation réduit les risques pour la santé de maladies cardiovasculaires, de diabète ou encore d’obésité.
Les associations demandent d’augmenter significativement la part des promotions sur des produits sains et durables, à 50% minimum, et de faire en sorte que les produits bio (peu ou pas transformés) représentent au moins 10% des produits en promotion.